Jean Risbec

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Jean Risbec
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Jean Joseph RisbecVoir et modifier les données sur Wikidata
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Abréviation en zoologie
RisbecVoir et modifier les données sur Wikidata

Jean Risbec (1895-1964) est un malacologiste et un entomologiste français[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Risbec est né le à Thorigny-sur-Oreuse dans le département de l'Yonne[4]. Il a passé son enfance en Nouvelle-Calédonie où son père, Ernest Risbec, était professeur à Nouméa[3].

Il participe à la guerre de 14-18 comme simple canonnier dans divers régiments d'artillerie lourde, de septembre 1917 à novembre 1918[réf. souhaitée].

Il débute comme professeur de mathématiques et de sciences physiques au collège La Perouse (aujourd'hui lycée) de Nouméa en 1921[3],[5].

Il s'intéresse aux mollusques, qu'il collecte sans équipement de plongée, et soutient sa thèse de Doctorat ès-Sciences intitulée Contribution à l’Étude des Nudibranches néo-calédoniens le à Paris[3].

Il retourne la même année à Nouméa en tant qu'entomologiste agricole grâce à l'intervention de Paul Vayssière. Son épouse se tue le [réf. souhaitée], lors d'une chute de cheval dans une plantation de cocotier près de Port-Vila, au Vanuatu[3].

En 1937, il est affecté au Soudan français et au Sénégal où il étudie la faune parasitaire des cultures, notamment les parasites des insectes ravageurs, les hyménoptères Proctotrupidae et les Chalcidoïdes. Il se remarie en 1939[3].

Il revient en France en 1945 et prend sa retraite de l'entomologie en 1950. Il fut ensuite affecté à Londres et rentre en France en 1960[3].

Jean Risbec décède le à Fontainebleau d’un œdème pulmonaire[3].

Héritage naturaliste[modifier | modifier le code]

Jean Risbec s’intéressa toute sa vie aux mollusques marins, depuis sa thèse en 1928 jusqu'à son dernier travail sur le sujet en 1954, mais il a aussi été un pionnier méconnu de l’entomologie agricole. Taxonomiste avisé, il a publié sur ses observations des insectes des plantations et en particulier sur les hyménoptères parasites, notamment de l’Afrique Noire et de Madagascar[2],[3].

Les nudibranches[modifier | modifier le code]

Jean Risbec est l'auteur de plusieurs genres et espèces de nudibranches selon World Register of Marine Species (13 octobre 2018)[6] :

Le genre Risbecia Odhner, 1934 dénommé en son honneur[3] a été placé en synonymie d'Hypselodoris Stimpson, 1855[8].

Les hyménoptères[modifier | modifier le code]

Liste partielle de publications[modifier | modifier le code]

  • Risbec, J. 1928. Contribution à l’étude des nudibranches Néo-Calédoniens. Faune des Colonies Françaises, 2(1): 1-328.
  • Risbec, J. 1928. Impressions de Nouvelle-Calédonie. Bulletin de l’Agence Générale Coloniale, Melun, 21: 399-479.
  • Risbec, J. 1942. Observations sur les Insectes des Plantations en Nouvelle-Calédonie. Imprimerie Nationale, Paris, 128 pages.
  • Risbec, J. 1950. La faune entomologique des cultures au Sénégal et au Soudan français. Gouvernement général de l’A.O.F., Dakar, 500 pages.
  • Risbec, J. 1953. Mollusques nudibranches de la Nouvelle Calédonie. Faune de l'Union Française (Ancienne Faune de l'Empire Français), volume XV. Office de la Recherche Scientifique Outre-Mer, 189 pages. (pdf)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. a et b Jolivet, P. 2007. Note biographique. Jean Risbec (1895-1964). Un pionner de l'entomologie appliquée en Nouvelle-Calédonie. Nouvelle Revue d'Entomologie, 24(1): 84-86. (pdf)
  3. a b c d e f g h i et j Jolivet, P. 2011. Jean Risbec (1895-1964), un entomologiste oublié. Le Coléoptériste, 14(3): 211-215. (lire en ligne)
  4. Archives de l'Yonne, commune de Thorigny-sur-Oreuse, acte de naissance no 12 année 1895 (vue 136/157) (sans mention marginale de décès)
  5. Archives de la Seine-et-Marne, registre matricule no 623, classe 1915, bureau de Melun (avec mention de la profession)
  6. World Register of Marine Species, consulté le 13 octobre 2018
  7. Risbec, J. 1928. Contribution à l’étude des nudibranches Néo-Calédoniens. Faune des Colonies Françaises, 2(1): 1–328
  8. Johnson, R. F., Gosliner, T. M. 2012. Traditional taxonomic groupings mask evolutionary history: A molecular phylogeny and new classification of the chromodorid nudibranchs. PLoS ONE, 7(4): e33479
  9. a et b Risbec J. 1936. Les parasites du caféier en Nouvelle-Calédonie. L'Agronomie coloniale, 25(226) : 105-123.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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